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Corps et Parole du patient. Par Véronique LOVENS Sexologue Clinicienne Paris et Liège.



2. Côtoyer et approcher les émotions vécues dans une relation de soin.

Lorsque l’on est apprenti-soignant débutant, où se situe-t-on pour côtoyer, approcher, appréhender les émotions vécues et inhérentes d’une relation de soins ?

Lors de nos enquêtes, 93% des étudiants interrogés répondront ressentir des émotions lors des soins. Les thèmes qui reviennent les plus fréquemment sont de deux ordres : ceux de la fierté et de la joie et puis les peurs.

Commençons par celui de la fierté et de la joie : il existe un sentiment de gratification ressenti et exprimé par l’étudiant lorsque le patient manifeste son contentement, voire sa reconnaissance en rapport aux soins prodigués à son encontre. Il y a également un sentiment d’autosatisfaction révélé par l’étudiant né de son action altruiste. Souvent, ces ressentis divers sont un moteur participant à la motivation de l’étudiant pour le métier qu’il vient d’embrasser. De plus, ces expressions de contentement lui sont généralement déjà adressées dès les premiers soins exécutés.
Les motivations les plus fréquemment avancées par les étudiants infirmiers pour ce choix d’études ont justement trait au désir d’être utile à l’autre, la recherche d’une relation avec autrui, au désir d’apporter soins et aide à une personne en demande… caractéristiques qui émotionnellement sont rencontrées ici.

Sur le thème des peurs, les plus fréquemment exprimées sont :
∼ La peur de ses propres réactions par rapport à ce qui sera vu, entendu,… mais aussi par rapport à ce qui sera demandé à exécuter. Tout ceci va collationner l’étudiant à ses limites. Ce qu’on lui demande de faire est jusqu’ici inexpérimenté et inexploré. Ils sont devant des expériences de premières confrontations.
∼ La peur de l’impact de la relation avec le malade ; s’accorder à son humeur, son caractère, ses dires, son corps…
∼ Et puis des peurs en rapport à sa valeur : peur de mal faire le soin, peur de faire mal, peur de l’inconnu…
Lorsque dans la relation de soins, les émotions présentes sont reconnues par l’apprenti-soignant, cela implique ce dernier et il va devoir gérer les émotions ainsi identifiées et ressenties.
Il est confronté à ce que l’on nomme communément la distance thérapeutique, qu’il va devoir acquérir. Cette distance qui va aider la personne malade dans sa détresse, permettre au soignant d’être dans une relation d’aide par rapport à cette détresse tout en gardant assez de distance pour pouvoir aider sans y être totalement absorbé.
Cependant, centré sur soi, centré sur la technique à réaliser, l’étudiant ne sera pas toujours dans une attitude d’attention envers la personne à soigner. Par contre lorsque cette attention à l’autre est présente, l’expression tant verbale que comportementale d’un malaise, d’une souffrance ou autre dans le chef du soigné va déclencher chez l’étudiant, une attention à l’autre et cette détresse perçue va pousser à vouloir aider. A partir de cette prise de conscience, une rencontre émotionnelle entre les deux individus se voit créée. Etat dans lequel le patient se sent compris par l’autre et où le soignant a cette capacité de percevoir et ressentir les émotions d’autrui. C’est ce que l’on nomme communément l’empathie.
Cette notion doit également faire l’objet d’un apprentissage, hors lorsque l’étudiant de 1ère année début dans le milieu hospitalier, les règles ne lui sont pas familière, de même au niveau des techniques à exécuter tout est dans le registre de la nouveauté et où, vu son statut d’étudiant, il est sous la pression de l’évaluation car derrière celle-ci, c’est son égo qui est également jugé et en cas d’échec, en plus d’être honteux de celui-ci, il y a la menace d’être considéré comme un incapable et donc d’être rejeté du milieu qu’il vient de choisir. Ce qui souvent va le pousser à être centré sur lui et sur la technique de soin à exécuter et va l’éloigner de la notion de pertinence par rapport à l’état du bénéficiaire. Hors c’est cette notion qui va permettre l’établissement d’une relation d’aide envers le patient.

Abordons maintenant cette approche et cet apprentissage à la relation d’aide par l’apprenti-soignant.




Rédigé le Mardi 29 Mars 2011 modifié le Lundi 11 Février 2013
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