L’annonce est implacable : votre enfant est handicapé... Le travail à mener auprès des parents, des familles est de les accompagner à sortir du chaos et laisser s’éloigner cette image douloureuse de l’annonce. Le handicap ou la maladie de l’enfant crée un cataclysme familial et parental. Les parents ont à faire face au traumatisme de l’annonce et à la prise en charge de la réalité de leur enfant. L’accompagnement psychique des familles permet de laisser partir des vécus traumatiques comme enkystés, ancrés au plus profond du parent. Les familles ont besoin de s’outiller pour faire revenir l’apaisement, s’épauler dans la tempête, ou se reconnaître comme compétents. Les parents doivent aussi activer de la force et de l’énergie pour guider avec bienveillance leur enfant sur un chemin souvent complexe. Comment activer les ressources et les compétences parentales ? Le handicap amène par ailleurs l’enfant à vivre des réalités complexes : douleurs chroniques, hospitalisations, soins médicaux, angoisses... Comment l’hypnose permet-elle à l’enfant de réactiver ses ressources, de se remettre en mouvement, de laisser venir la douceur ? Quelles richesses offrent des outils comme les mains de Rossi, la mentalisation du mouvement, les groupes détente et les chaussettes magiques, l’autohypnose ?
IL ÉTAIT UNE FOIS...
Ils sont arrivés à l’aube d’un nouveau jour. Le temps s’annonce calme, paisible, tranquille. Les oreilles écoutent le calme, la vie qui frémit... Les yeux voient au loin cette clairière qui leur tend les bras. Le corps ressent l’excitation, la découverte de ce voyage qui débute. Et là, le chemin qui se fait jour... Mais soudain, les pas s’accélèrent sur le chemin. Plus les yeux regardent les couleurs s’obscurcir, plus les pieds sentent le poids sous les pas, plus le chemin se fait caillouteux, rugueux, douloureux, pénible... Plus le corps s’agite, plus les sensations se font présentes : ça pique, ça coince, ça pèse, ça cogne... Plus ça pique, plus ça cogne, plus les émotions deviennent fortes, oppressantes. Ils cherchent, cherchent et cherchent en vain. Il n’y a pas de possibilité de rebrousser chemin, leurs traces se sont effacées. Ils sont perdus, sidérés au milieu de cette agitation, c’est le chaos. Les yeux cherchent et ne voient que le sombre, le foncé... Les oreilles écoutent et n’entendent que les bruits sourds ou le silence de plomb. Le corps est englué. Le corps va se rappeler qu’il est vivant là, et là en haut, et là en bas... Les yeux vont se calmer et distinguer les nuances : le clair dans le gris, le doux dans le sombre... Les oreilles vont voir le précieux du silence et découvrir qu’il peut être mélodieux. Ils vont poursuivre leur route et apprécier à chaque pas, à chaque respiration, d’être là, chacun et ensemble, dans ces contrées différentes, dans cet ailleurs du handicap... Je vous invite à découvrir le chemin des enfants et de leurs familles.
TRAUMA ET HANDICAP : TECHNIQUE DE L’IMAGE
Le Sessad, Service d’éducation spéciale et de soins à domicile, accueille des enfants et adolescents de 0 à 25 ans, en situation de handicap moteur. Ces handicaps ont des origines diverses : paralysie cérébrale, maladies neurodégénératives, accidents, etc. Intervenir en Sessad crée un contexte particulier de rencontre avec les enfants et les familles. Nous ne recevons pas les familles, ils nous reçoivent chez eux. Ils nous invitent dans leur maison et donc sur leur planète. C’est une vraie aventure, en tant que professionnel(le), que de rencontrer l’autre sur son lieu de vie. La rencontre avec une personne, touchée par le handicap, conduit quasi toujours à la rencontre d’une famille elle aussi touchée. Le handicap ou la maladie de l’enfant crée un cataclysme familial et parental. Au Sessad, l’annonce ou le drame annoncé crée des transes négatives chez les parents et les familles. La technique de l’image permet de traiter le trauma : laisser partir cette empreinte visuelle, sonore ou kinesthésique qui reste comme ancrée, et se réactive. Un voile noir s’abat sur les parents, l’enfant, la famille... Ce voile va s’abattre à chaque fois que les yeux reverront le chemin vers l’hôpital, à chaque fois que les oreilles entendront « avenir », à chaque fois que le corps sentira la peur... Le trauma de l’annonce du handicap, ce sont d’abord une image ou des images, une séquence, avec des couleurs, des sons, des sensations, des émotions. En tant que psychologue, le travail thérapeutique à mener avec les familles, parents et enfants, c’est leur permettre d’apaiser le trauma de cette annonce, comme un fracas, une fissure. Reprendre l’image de cet instant inaugural où le handicap a été annoncé, laisser venir les sensations, émotions, agrandir et réduire... et laisser partir, pour installer à la place une autre image apaisante, sereine.
SCRIPT
Script d’une séance avec un parent (technique de l’image, Claude Virot, Emergences) :
- Psychologue : « Je vais vous inviter à choisir un cadre, celui que vous voulez... et quand vous l’aurez trouvé, juste vous pourrez me le dire.
- Parent : Ça y est...
- Psy :Alors maintenant, à votre rythme, vous allez pouvoir laisser venir l’image ou les images de ce moment dont nous avons parlé. Les yeux peuvent regarder les couleurs, les nuances de ce moment, peut-être la porte de l’hôpital, peut-être autre chose... Les oreilles peuvent écouter les bruits de cet instant, les mots peut-être ou au contraire le silence. Le nez peut sentir les odeurs de cet endroit... Et plus les yeux regardent, plus les oreilles entendent, plus le corps ressent les sensations de ce moment, les émotions... Et c’est important d’accueillir tout cela... Est-ce que les yeux voient bien l’image ? Est-ce que le corps ressent ?
- P. : Ratification.
- Psy :A votre rythme, vous allez réduire cette image, jusqu’à ce qu’elle devienne toute petite. Toute petite, toute toute petite, les yeux peuvent continuer à voir l’image, les oreilles entendent mais très loin... Est-ce que c’est fait ? C’est OK pour vous ? - P. : Ratification.
- Psy : Vous reprenez l’image et vous la faites grossir aussi grande que tout à l’heure... Quand c’est OK, vous me dites ou vous me faites un signe...
- P. : Ratification.
- Psy : Vous pouvez reprendre cette image et vous la réduisez à nouveau aussi petite que la première. C’est fait ? Et maintenant, vous laissez l’image se modifier jusqu’à ce qu’elle devienne floue... C’est OK pour vous ?
- P. : Ratification.
- Psy : Vous pouvez reprendre cette image et vous la réduisez à nouveau aussi petite que la première fois et vous la transformez pour qu’elle soit aussi floue que la seconde fois. C’est fait ? Et maintenant, vous laissez partir l’image jusqu’à ce qu’elle devienne encore plus petite, comme un grain de sable à l’horizon. Vous savez, un grain de sable sur lequel vous pouvez souffler (Psychologue souffle... Fffff…)... C’est incroyable, ça fait un peu comme quand on enlève une épine dans le pied...
- P. : Commentaires...
- Psy : Et maintenant, il vous reste votre joli cadre. Ce cadre est désormais vide et vous pouvez y installer une image ou une photo que vous aimez... Vous voyez laquelle ?
- P. : Oui.
- Psy : Vous pouvez l’installer dans votre cadre. C’est bon ?
- P. : Oui.
- Psy : Vous pouvez la garder précieusement et vous pourrez la retrouver quand vous aurez besoin. »
HANDICAP ET RÉASSOCIATION
Le handicap moteur s’inscrit dans le corps, et ce corps devient le lieu de souffrances, de limitations, voire de pertes. Les enfants, les adolescents sont dissociés entre un corps limité, qui parfois est source de pertes et de douleurs d’un côté, et de l’autre une personne qui sent, ressent, pense... Il va s’agir de proposer en hypnose un travail de réassociation. Par exemple, travailler à un lieu agréable et ressentir à chaque endroit du corps le bien-être s’installer, retrouver ainsi le contact avec son corps. Certains handicaps inscrivent de façon massive la dissociation dans le corps. Ainsi les jeunes atteints d’hémiplégie ressentent d’un côté un corps qui bouge, éprouve de la force, de la stabilité, et de l’autre côté éprouvent un corps qui peine à se mouvoir, est douloureux, marque esthétiquement son dysfonctionnement. Un travail thérapeutique avec une technique inspirée des « mains de Rossi » peut être proposé pour réassocier une image de soi entière chez la personne hémiplégique.
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IL ÉTAIT UNE FOIS...
Ils sont arrivés à l’aube d’un nouveau jour. Le temps s’annonce calme, paisible, tranquille. Les oreilles écoutent le calme, la vie qui frémit... Les yeux voient au loin cette clairière qui leur tend les bras. Le corps ressent l’excitation, la découverte de ce voyage qui débute. Et là, le chemin qui se fait jour... Mais soudain, les pas s’accélèrent sur le chemin. Plus les yeux regardent les couleurs s’obscurcir, plus les pieds sentent le poids sous les pas, plus le chemin se fait caillouteux, rugueux, douloureux, pénible... Plus le corps s’agite, plus les sensations se font présentes : ça pique, ça coince, ça pèse, ça cogne... Plus ça pique, plus ça cogne, plus les émotions deviennent fortes, oppressantes. Ils cherchent, cherchent et cherchent en vain. Il n’y a pas de possibilité de rebrousser chemin, leurs traces se sont effacées. Ils sont perdus, sidérés au milieu de cette agitation, c’est le chaos. Les yeux cherchent et ne voient que le sombre, le foncé... Les oreilles écoutent et n’entendent que les bruits sourds ou le silence de plomb. Le corps est englué. Le corps va se rappeler qu’il est vivant là, et là en haut, et là en bas... Les yeux vont se calmer et distinguer les nuances : le clair dans le gris, le doux dans le sombre... Les oreilles vont voir le précieux du silence et découvrir qu’il peut être mélodieux. Ils vont poursuivre leur route et apprécier à chaque pas, à chaque respiration, d’être là, chacun et ensemble, dans ces contrées différentes, dans cet ailleurs du handicap... Je vous invite à découvrir le chemin des enfants et de leurs familles.
TRAUMA ET HANDICAP : TECHNIQUE DE L’IMAGE
Le Sessad, Service d’éducation spéciale et de soins à domicile, accueille des enfants et adolescents de 0 à 25 ans, en situation de handicap moteur. Ces handicaps ont des origines diverses : paralysie cérébrale, maladies neurodégénératives, accidents, etc. Intervenir en Sessad crée un contexte particulier de rencontre avec les enfants et les familles. Nous ne recevons pas les familles, ils nous reçoivent chez eux. Ils nous invitent dans leur maison et donc sur leur planète. C’est une vraie aventure, en tant que professionnel(le), que de rencontrer l’autre sur son lieu de vie. La rencontre avec une personne, touchée par le handicap, conduit quasi toujours à la rencontre d’une famille elle aussi touchée. Le handicap ou la maladie de l’enfant crée un cataclysme familial et parental. Au Sessad, l’annonce ou le drame annoncé crée des transes négatives chez les parents et les familles. La technique de l’image permet de traiter le trauma : laisser partir cette empreinte visuelle, sonore ou kinesthésique qui reste comme ancrée, et se réactive. Un voile noir s’abat sur les parents, l’enfant, la famille... Ce voile va s’abattre à chaque fois que les yeux reverront le chemin vers l’hôpital, à chaque fois que les oreilles entendront « avenir », à chaque fois que le corps sentira la peur... Le trauma de l’annonce du handicap, ce sont d’abord une image ou des images, une séquence, avec des couleurs, des sons, des sensations, des émotions. En tant que psychologue, le travail thérapeutique à mener avec les familles, parents et enfants, c’est leur permettre d’apaiser le trauma de cette annonce, comme un fracas, une fissure. Reprendre l’image de cet instant inaugural où le handicap a été annoncé, laisser venir les sensations, émotions, agrandir et réduire... et laisser partir, pour installer à la place une autre image apaisante, sereine.
SCRIPT
Script d’une séance avec un parent (technique de l’image, Claude Virot, Emergences) :
- Psychologue : « Je vais vous inviter à choisir un cadre, celui que vous voulez... et quand vous l’aurez trouvé, juste vous pourrez me le dire.
- Parent : Ça y est...
- Psy :Alors maintenant, à votre rythme, vous allez pouvoir laisser venir l’image ou les images de ce moment dont nous avons parlé. Les yeux peuvent regarder les couleurs, les nuances de ce moment, peut-être la porte de l’hôpital, peut-être autre chose... Les oreilles peuvent écouter les bruits de cet instant, les mots peut-être ou au contraire le silence. Le nez peut sentir les odeurs de cet endroit... Et plus les yeux regardent, plus les oreilles entendent, plus le corps ressent les sensations de ce moment, les émotions... Et c’est important d’accueillir tout cela... Est-ce que les yeux voient bien l’image ? Est-ce que le corps ressent ?
- P. : Ratification.
- Psy :A votre rythme, vous allez réduire cette image, jusqu’à ce qu’elle devienne toute petite. Toute petite, toute toute petite, les yeux peuvent continuer à voir l’image, les oreilles entendent mais très loin... Est-ce que c’est fait ? C’est OK pour vous ? - P. : Ratification.
- Psy : Vous reprenez l’image et vous la faites grossir aussi grande que tout à l’heure... Quand c’est OK, vous me dites ou vous me faites un signe...
- P. : Ratification.
- Psy : Vous pouvez reprendre cette image et vous la réduisez à nouveau aussi petite que la première. C’est fait ? Et maintenant, vous laissez l’image se modifier jusqu’à ce qu’elle devienne floue... C’est OK pour vous ?
- P. : Ratification.
- Psy : Vous pouvez reprendre cette image et vous la réduisez à nouveau aussi petite que la première fois et vous la transformez pour qu’elle soit aussi floue que la seconde fois. C’est fait ? Et maintenant, vous laissez partir l’image jusqu’à ce qu’elle devienne encore plus petite, comme un grain de sable à l’horizon. Vous savez, un grain de sable sur lequel vous pouvez souffler (Psychologue souffle... Fffff…)... C’est incroyable, ça fait un peu comme quand on enlève une épine dans le pied...
- P. : Commentaires...
- Psy : Et maintenant, il vous reste votre joli cadre. Ce cadre est désormais vide et vous pouvez y installer une image ou une photo que vous aimez... Vous voyez laquelle ?
- P. : Oui.
- Psy : Vous pouvez l’installer dans votre cadre. C’est bon ?
- P. : Oui.
- Psy : Vous pouvez la garder précieusement et vous pourrez la retrouver quand vous aurez besoin. »
HANDICAP ET RÉASSOCIATION
Le handicap moteur s’inscrit dans le corps, et ce corps devient le lieu de souffrances, de limitations, voire de pertes. Les enfants, les adolescents sont dissociés entre un corps limité, qui parfois est source de pertes et de douleurs d’un côté, et de l’autre une personne qui sent, ressent, pense... Il va s’agir de proposer en hypnose un travail de réassociation. Par exemple, travailler à un lieu agréable et ressentir à chaque endroit du corps le bien-être s’installer, retrouver ainsi le contact avec son corps. Certains handicaps inscrivent de façon massive la dissociation dans le corps. Ainsi les jeunes atteints d’hémiplégie ressentent d’un côté un corps qui bouge, éprouve de la force, de la stabilité, et de l’autre côté éprouvent un corps qui peine à se mouvoir, est douloureux, marque esthétiquement son dysfonctionnement. Un travail thérapeutique avec une technique inspirée des « mains de Rossi » peut être proposé pour réassocier une image de soi entière chez la personne hémiplégique.
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CHRISTELLE LECELLIER
Psychologue, praticienne en hypnose et thérapeute familiale. Elle exerce au sein du Sessad APF France Handicap de Laval et en cabinet libéral.
N°59 : novembre/décembre 2020/janvier 2021
Cinq scripts créatifs détaillés
- Edito : Julien Betbèze
- L’hypersuggestibilité. Au service de l’hyposuggestibilité. Dominique Megglé
- Script créatif détaillé : 20 minutes pour se libérer du tabac. Hypnose en médecine générale. Françoise Barthès
- Script créatif détaillé : Du trauma à la résilience. Par la thérapie du lien et des mondes relationnels. Stéphane Roy
- Script créatif détaillé : La sphère relationnelle. Travailler la distance en hypnose. Corinne Paillette
- Nicolas de Staël : Peindre et se dépeindre. Franck Salzmann
Espace douleur
- Editorial. Gérard Ostermann
- Script créatif détaillé : Travail en hypnose avec des mineurs immigrés. Stéphanie Delacour
- Script créatif détaillé : Hypnose et handicap. Du traumatisme à la créativité. Christelle Lecellier
Dossier : Les soins palliatifs
- Editorial : Francine Hirszowski
- Les TAC en soins palliatifs. Jean Becchio et Sylvain Pourchet
- Psychomotricité. Bouger… je le veux. Patrick Martin
- Les techniques hypnotiques à l’hôpital de Bourg-en-Bresse. Vianney Perrin
- Infirmière en Ehpad. Valérie Etchevers
Rubriques
- Quiproquo… « Prenez soin de vous, Docteur » Stefano Colombo et dessin de Muhuc
- Les champs du possible : Docteur, je tiens à vous dire que je fais le poireau… Adrian Chaboche
- Culture du monde : Jeux de guérison dans le sud de l’Iran. Sylvie Le Pelletier-Beaufond
- Les grands entretiens : Stephen R. Lankton. Gérard Fitoussi
- Livres en bouche
Cinq scripts créatifs détaillés
- Edito : Julien Betbèze
- L’hypersuggestibilité. Au service de l’hyposuggestibilité. Dominique Megglé
- Script créatif détaillé : 20 minutes pour se libérer du tabac. Hypnose en médecine générale. Françoise Barthès
- Script créatif détaillé : Du trauma à la résilience. Par la thérapie du lien et des mondes relationnels. Stéphane Roy
- Script créatif détaillé : La sphère relationnelle. Travailler la distance en hypnose. Corinne Paillette
- Nicolas de Staël : Peindre et se dépeindre. Franck Salzmann
Espace douleur
- Editorial. Gérard Ostermann
- Script créatif détaillé : Travail en hypnose avec des mineurs immigrés. Stéphanie Delacour
- Script créatif détaillé : Hypnose et handicap. Du traumatisme à la créativité. Christelle Lecellier
Dossier : Les soins palliatifs
- Editorial : Francine Hirszowski
- Les TAC en soins palliatifs. Jean Becchio et Sylvain Pourchet
- Psychomotricité. Bouger… je le veux. Patrick Martin
- Les techniques hypnotiques à l’hôpital de Bourg-en-Bresse. Vianney Perrin
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Rubriques
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- Les champs du possible : Docteur, je tiens à vous dire que je fais le poireau… Adrian Chaboche
- Culture du monde : Jeux de guérison dans le sud de l’Iran. Sylvie Le Pelletier-Beaufond
- Les grands entretiens : Stephen R. Lankton. Gérard Fitoussi
- Livres en bouche