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Feed-back d'une Gestalt-Thérapie...



Feed-back d'une Gestalt-Thérapie...
Je restai. Mais j’étais de plus en plus en colère contre ce thérapeute qui, du haut de son mètre quatre-vingt, n’était pas intervenu lors de l’éclat de sa patiente. J’étais aussi en colère qu’une femme perverse, en thérapie individuelle depuis apparemment 4 ans, puisse intégrer un tel groupe. Et surtout j’étais stupéfaite de l’omerta qui suivit son départ. Plus personne n’en parla.

Nous ne travaillâmes pas sur les réactions de chacun face à la présence de Marie qui resta presqu’un an dans le groupe (10 séances). Je fis part de ma colère au thérapeute qui me dit que les événements étaient trop « frais » pour lui et qu’il reviendrait vers moi: ce qu’il ne fit pas. A mon grand étonnement aussi, j’étais la seule à m’insurger d’avoir payé 10 séances de thérapie où la présence d’une femme toxique avait perturbé le fonctionnement du groupe. Les autres étaient juste soulagés de son départ. Je fus la seule aussi à m’étonner que cet événement ne donna pas lieu à un travail spécifique avec le groupe : après tout, la perversité était apparemment une donnée avec lesquelles nous avions dû à l’évidence composer dans nos histoires et nos réactions à l’égard Marie témoignaient de la façon dont nous réagissions tous, en général, face à ce genre de personnalité. Mais non. Rien. Ma thérapeute me félicita de mon courage en séance individuelle et me fit remarquer à quel point mon regard s’était aiguisé. Je lui fis part encore une fois de ma stupéfaction face à son co-animateur.

Mais, j’eus droit à la sacro sainte réponse : « vois-tu comme il t’est difficile de tolérer la faiblesse d’un homme. Il est difficile pour toi de voir un homme s’effondrer, et ton père ….».

Je cheminais parallèlement dans ma vie et finit par résoudre une grosse part des choses qui m’avaient amené dans le cabinet de cette psy. Mon estime de moi augmentait petit à petit et j’étais plus sûre de moi. Il m’était donc évident que mon travail allait dans le bon sens, vu l’évolution positive de ma situation. J’avais aussi pu mesurer, l’importance des conseils de ma psy avant le décès de ma mère : j’avais beaucoup parlé avec cette dernière les semaines avant sa mort, je lui avais exprimé mon besoin d’apaisement avant son départ et surtout je lui avais demandée sur son lit d’hôpital de me bénir pour que je puisse continuer ma vie avec son regard bienveillant. Je pus mesurer les effets bénéfiques de ces paroles dans la suite de mon deuil.

Je continuais la thérapie car j’avais encore du mal à gagner ma vie suffisamment et cela restait un point sur lequel je voulais avancer.

Cependant des choses me gênaient que je n’osais pas vraiment voir. A chaque fois que je faisais part à ma thérapeute de mes problèmes d’argent pour prendre part à un stage auquel elle m’encourageait à participer (400 euros les 3 jours), elle s’insurgeait. Elle considérait que l’argent ne devait pas m’arrêter, que c’était une mauvaise raison, que je pouvais payer en plusieurs fois… De ce fait je n’osais jamais dire « non » catégoriquement et fis toujours les efforts financiers pour y être à chaque fois. De la même manière, les règles du groupe (qui n’étaient que rarement formulées aux participants) stipulaient que nous devions payer chaque séance programmée un an à l’avance même si nous avions un empêchement. Il m’est arrivé en 7 ans de rater deux séances consécutivement que je payai rubis sur l’ongle car je devais partir travailler en province. Quelle ne fut pas ma surprise quand ma thérapeute me fit remarquer que ces absences disaient quelque chose de la baisse de mon engagement dans le groupe! J’osais lui dire qu’elle ne pensait pas m’empêcher de gagner ma vie pour assister à une séance que je payais quand même ! Je me suis alors entendue dire que non, les choses ne se passaient pas comme ça dans l’inconscient et que si ma présence était importante pour moi alors les choses se seraient goupillées autrement.

J’avais déjà entendu ce type de discours en groupe, mais là je sentais au fond de moi que le malaise montait.
L’apogée se produisit trois mois plus tard lors d’une séance de groupe où le thérapeute démontra encore une fois son incompétence pour ne pas dire sa toxicité.



Rédigé le Lundi 24 Juin 2013 modifié le Dimanche 25 Décembre 2016
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1.Posté par Alain AMSELEK le 25/06/2013 10:39
Il ne me semble que cette Marie puisse être considérée comme une personnalité perverse. Si on devait lui mettre une étiquette sur le dos (ce dont je répugne), elle serait à rechercher plutôt du côté de la grande hystérie et de la psychose. Le vrai pervers, c'est plutôt ce thérapeute homme, la thérapeute étant sa complice. Tout leur cadre me paraît d'ailleurs pervers et inapte à une vraie thérapie, de simples effets thérapeutiques occasionnels et pourquoi pas bénéfiques (on trouve aussi bien cela dans un film ou un séjour au Club Méditerranée) ne constituant pas un processus thérapeutique.
On a d'ailleurs reproché à Fritz Perls le fondateur de la Gestalt une certaine toute-puissance et des traits pervers. Ce n'est donc pas étonnant que cela se retrouve dans la méthode qu'il a initiée.
Alain Amselek
Auteur du Livre Rouge de la Psychanalyse (tome 1: L'écoute de l'intime et de l'invisible; tome 2: L'appel du réel), Desclée De Brouwer éditions.

2.Posté par sidonie le 25/06/2013 20:57
Ce sont des thérapeutes pervers narcissiques !

3.Posté par Ginette Desfossés le 13/07/2013 19:16
Je vous trouve bien courageuse .....Malgré une dépense d'énergie et d'argent qui s'est avérée malsaine, vous en tirez les points positifs...Vous êtes capable de faire votre propre anaylse et en tirer les bienfaits...
Bravo à vous ...de vous être découverte à travers cette manioulation perverse....Vous êtes la gagnante au bout du compte...
Un psychologue,psychothérapeute,psychiatre...se magasine....lorsqu'on ne se sent plus bien en sa compagnie..il vaut mieux cesser les rencontres....
Mais lorsqu'on fait affaire avec de tels manipulateurs pervers....il en devient que davantage difficile...
Encore Bravo à vous d'en être sortie grandie...cela prouve votre grande capacité d'introspection....

4.Posté par MIchele le 16/01/2014 21:38
Bonjour,
Merci pour ce partage. En tant que patiente potentielle, je trouve cela tres precieux. Pourriez-vous nous dire dans quel cadre (institution) c'etait? pour eviter de tomber dans les memes travers?
Merci et bonne continuation de votre chemin
M.

5.Posté par treinta le 28/01/2016 21:33
Salut,

Tu as été très courageuse et tu sembles très forte! Je te conseillerais un thérapeute en Analyse Transactionnelle. J'ai expérimenté les deux et je peux te dire que je pense beaucoup de bien de l'AT. Fais des lectures, documentes -toi et je suis prête à parier que tu seras intéressée par cette démarche humaniste d'accès à l'autonomie (dans tes choix de vie), à la conscience claire (dans ton rapport au présent) et à la spontanéité (dans ton rapport aux autres). Tout comme moi tu as l'air d'intellectualiser et l'AT permet au patient de participer activement à sa thérapie.

6.Posté par Gracia Mylène le 10/02/2017 14:07
Bonjour,
Je te remercie pour cette expérience que tu acceptes de partager, elle est très symptomatique du chemin qu'il faut parcourir et des écueils auxquels on doit faire face sur le chemin de l'autonomie. C'est bien ce travail là que tu as effectué et ce que tu y a investi est à la hauteur de ce qu'il t'a couté dans tous les sens du terme. Il y a en Gestalt l'idée d'humanisme et de transversalité dans la relation qui revient à dire que l'analysé et le thérapeute sont en relation miroir en toute égalité. Cette relation je l'assimilerais à celle du maitre et du disciple en bouddhisme, le disciple, s'il a un bon maitre étant toujours voué à le dépasser. Le but est d'aller mieux mais aussi de prendre la responsabilité de ses paroles, pensées et actions. Alors bravo, et encore merci pour ce partage.

7.Posté par Mrc le 13/10/2018 01:21
Bonjour, quel est le nom de cette thérapeute et son école de formation ?

8.Posté par Julie le 09/12/2022 23:28
Récemment je me suis rendu compte que j'étais entouree de beaucoup de personnes qui faisait la formation pour devenir gestalt thérapeute. J'ai aussi remarqué que ces personnes avaient derrière elles plusieurs années de thérapie elle même...fait par un gestalt thérapeute. Je leur ai demandé en quoi consistait la formation. Ils doivent faire une thérapie. En soi l idée est plutôt normal de se dire qu il vaut mieux un thérapeute qui a déjà réglé ses problèmes mais j'ai comme l'impression que sa thérapie doit être de la gestalt et justement un thérapeute de la formation . C est un 1er point qui m interroge sur l'impartialité thérapeutique. Ensuite on m a dit que la formation se faisait sur 5 ans et qu elle valait environ 4000e par an. Grosse somme pour devenir thérapeute (20.000e ) pour un diplome qui n est pas vraiment reconnu et surtout une formation qui n est pas du tout du 6h par jour de formation pendant 5 ans comme peut l être les psychologues mais seulement avec des week end , des stages de quelques jours imposés à l autre bout de la France de temps en temps, des comptes rendu. On parle pas de patient mais de client. Un client paye et il faut bien rembourser ces 20000e donc il faut pousser à la consommation . Vu la formation sommaire et le fait que le thérapeute s'implique et peut communiquer dans la thérapie on se retrouve au final à se demander si on n est pas dans la poursuite de la thérapie du thérapeute ( quand on voit l exzmple ici où la thérapeute craque, le thérapeute derape ) . Ils ne sont évidemment pas assez formé pour diriger une bonne thérapie mais surtout ça peut être très dangereux parce comme il veulent absolument vous garder en thérapie pour l argent pour l expérience ils finissent par garder des paranoiaques, des pervers , des schizo au lieu de les orienter vers un psychiatre qui les soignera. J ai remarqué aussi qu il est très difficile de contredire un gestalt thérapeute qui a l impression de tout savoir et de pouvoir donner des diagnostics prônant qu ils ont une formation de 5 ans ...5 ans mais mis bout à bout de leur stage ne fait plus au un an en continue ..et encore . Ils n'acceptent pas la contradiction, un autre regard. C est exactement ce qui se passe dans cette expérience ici . L autre a toujours tort

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