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L'Entretien du Docteur Marc Galy, Anesthésiste réanimateur - hypnopraticien

Interview menée par Gérard FITOUSSI
Revue Hypnose & Thérapies brèves n°51



Bonjour Marc, peux-tu indiquer ce qui t’a conduit aux études de médecine et à l’anesthésie ?
Marc Galy : Dès ma plus jeune enfance j’ai souhaité faire médecine : le déclencheur, le médecin de famille. Pour l’anesthésie c’est la même chose,
la rencontre. J’ai passé un internat des hôpitaux. Premier stage : réanimation, pour faire de la pneumologie. Ce service était tenu par des anesthésistes. Ensuite, je me suis intéressé à la prise en charge de la douleur. J’ai suivi les consultations de François Boureau à Saint-Antoine. Pionnier dans la prise en charge multidisciplinaire, on parlait alors de « relaxation ».

Comment es-tu entré en contact avec l’hypnose ?

Paradoxalement c’est un chirurgien qui m’a conduit à la pratique de l’hypnose. Depuis 1990, nous réalisions nos interventions de chirurgie carotidienne sous anesthésie locorégionale et cela pour le contrôle des fonctions neurologiques. Nous avions à l’époque de gros problèmes pour accompagner les patients. Les antalgiques et les sédatifs répondaient imparfaitement à la situation. Nous naviguions entre agitation et sédation profonde. En 2006, Samy Anidjar a lu un article de Time Magazine. Nous sommes allés à Liège rencontrer Madame Faymonville. Révélation.

Comment ensuite t’es tu formé à l’hypnose ?
Dans un premier temps je me suis formé avec une équipe de l’IFH dans un module « hypnose et soins péri-opératoires ». Néanmoins, j’ai hésité à me lancer. J’ai attendu. Et puis un jour j’ai commencé ma pratique dans le cadre de la chirurgie carotidienne. Parallèlement à cela j’ai eu une chance inouïe. J’ai rencontré François Roustang et j’ai lu Il suffit d’un geste. J’ai trouvé là quelque chose qui me parlait. Peut-être la continuité avec François Boureau ou autre chose. J’ai pris contact avec Jean-Marc Benhaiem, qui m’a accueilli au sein du DU de la Pitié. J’ai présenté mes premières expériences en chirurgie carotidienne. Je pense que nous étions l’une des premières équipes à introduire les outils hypnotiques dans une chirurgie dite « lourde ». Les patients et l’ensemble de l’équipe chirurgicale furent satis- faits de cette nouvelle prise en charge. Tout le monde a joué le jeu et très rapidement s’est installée une « belle » atmosphère au bloc. J’ai ensuite étendu cette approche à toutes nos interventions sous locorégionales, même certaines interventions de chirurgie aortique par endoprothèse.

Qu’est-ce que l’hypnose pour toi ?
J’ai du mal à répondre à cette question. La pratique de l’hypnose au bloc va au-delà de ce cadre. J’ai essayé de l’exprimer dans mon livre Pourquoi l’hypnose ? Du bloc opératoire à la vie quotidienne : le titre résume ma pensée. En fait, j’ai découvert des mots, qui étaient étranges auparavant, en voici quelques-uns : perception, expérience, rencontre, silence ; et une expression, « ne rien faire ».

MASTERCLASS MARC GALY: sur les pas de François ROUSTANG

Une Masterclass exceptionnelle, "sur les pas de François ROUSTANG"...
LA FEUILLE BLANCHE

L’induction hypnotique doit être libre et résulte de la relation entre patient et praticien dans le contexte de soin. La visualisation d’une « feuille blanche » au patient est un support d’induction sur lequel son imaginaire peut se poser. Les suggestions du praticien intègrent toutes les formes de sensorialité définie par le classique « VAGOK ». Il est très facile de présenter cette feuille au patient dans des circonstances de soins techniques dans l’urgence ou en dehors de ce contexte. Les suggestions ne sont que proposées et non imposées. Le patient comme toujours choisi son chemin imaginaire si la relation installée lui donne cette liberté (deux films)

LA PRESENCE

Que veut dire être présent ? De nombreuses fois nous employons ce mot « présence » sans en définir les contours ou la forme. La présence est-elle une forme de communication ou bien s’en détache-t-elle pour revêtir une autre posture ? Cette réflexion est centrale dans le cadre de la rencontre clinique hypnotique ou non. Peut-on relier présence et absence dans la « perceptude » hypnotique de Roustang ? (un film)

L’ATTENTE

Percevoir l’attente dans le parcours de soin des patients est l’un éléments qui nous autorise à ouvrir des pistes thérapeutiques. Dans ce parcours de soin l’attente est un facteur d’anxiété majeur. Comment aborder la problématique de l’attente avant de se focaliser sur celle de l’anxiété ? Si le patient attend, le praticien doit -il lui aussi se positionner dans cet espace ? Quel est la place de l’hypnose dans la problématique du changement des perceptions d’attente ? (Deux films)

LE SILENCE

Le silence existe-t-il ? Pourquoi parler du silence dans la rencontre hypnotique ? Existe-t-il une confusion avec la méditation ? Nous nous attarderons sur ce thème afin d’en définir quelques éléments et sa place dans le « face à face » thérapeutique.

Le programme entier sur https://in-dolore.fr/masterclass-marc-galy-sur-les-pas-de-francois-roustang/



"Le comme si paradoxal": Tâches thérapeutiques. Guillaume DELANNOY, Vania TORRES-LACAZE et Annick TOUSSAINT
Jusqu’à notre prochaine rencontre, je vais vous demander de prendre le temps de réfléchir chaque jour à la question suivante : « Si vous étiez certain que, quoi que vous fassiez, quoi que vous tentiez, quoi que vous essayiez pour atteindre votre objectif, il ne se réaliserait jamais, que feriez-vous alors ? » Pour avancer dans la vie, nous nous donnons, plus ou moins consciemment, des buts, des objectifs, qui orientent notre attention, notre communication et notre action.

Le conte en pédiatrie: la métaphore du chirurgien ORL. Dr Fabienne RAUX-RAKOTOMALALA
Quand mes mains de chirurgien ORL ont compris qu’elles pouvaient saisir le courant hypnotique du bloc opératoire, elles ont osé utiliser de nouveaux outils pour les emporter au-delà de la salle d’opération ou du réveil et permettre de soulager et d’accompagner mes patients jusqu’aux portes de leur convalescence et au terme de leur cicatrisation. 

Hypnose conversationnelle: En finir avec la cocaïne. Marie-Clotilde WURZ-DE BAETS
Comment j’ai échangé une boîte verte en métal vide contre 450 euros de cocaïne. La notion de temps. Ma pratique professionnelle de psychologue s’ancre dans le temps. Le temps d’intégrer, d’assouplir, d’automatiser, de digérer les théories et les pratiques. Peu à peu, imperceptiblement, ce qui demandait beaucoup d’effort, de réflexion, de concentration, finit par être limpide et s’écoule comme le ruisseau ayant trouvé son lit, naturel et fluide…

Note Sixième. Selon François Roustang. Dr Sylvie LE PELLETIER-BEAUFOND 
« Comme thérapeutes, nous en faisons toujours trop ». Ainsi François Roustang conclut-il le chapitre « Ouverture » d’un de ses ouvrages. Il poursuit : « Nous nous escrimons à chercher des solutions et à les proposer inlassablement comme s’il était certain que la technique adéquate existe pour cet individu et dans cette circonstance. 

Edito : Hypnose et prise en charge de la douleur. Dr Henri BENSOUSSAN
Dans le numéro 14 de la revue Sciences Psy, Boris Cyrulnik nous fait réfléchir, dans un article intitulé « Nécessité et abus de la notion de progrès », aux relations entre évolution, progrès, imagination et effets secondaires. Nous sommes habitués à associer progrès médical et allongement de la durée de vie. De rassurantes statistiques régulièrement nous apaisent à propos de notre avenir individuel et en inquiètent d’autres à l’échelon de la société, car comme le dit Boris Cyrulnik : « Le progrès se construit au fur et mesure de la réalisation de certains possibles et prend ainsi des chemins auxquels nous ne pensions pas nécessairement. » 

Intérêt de la pratique de l’hypnose dans la maladie de Parkinson. Dr Laurence LE GOURRIER
La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurologique chronique dégénérative associant un tremblement de repos, une akinésie et une dyskinésie extrapyramidale.  Secondaire à une dégénérescence du locus niger (ou substance noire) qui altère la voie dopaminergique nigrostriée, la MP s’accompagne de l’atteinte d’autres systèmes neurotransmetteurs. Ainsi, des troubles du sommeil, de la mémoire et de l’humeur sont fréquents. 

La proprioception : notre sensorialité profonde. Anne-Sophie BOUTHORS et Bertrand PORET
Du VAKOG au VAPKOG. Ces quelques lignes se veulent une porte de réflexion sur la place que nous pourrions accorder à la sensibilité proprioceptive dans les phénomènes hypnotiques. C’est mon métier d’anesthésiste-réanimateur en maternité et mon expérience de danseuse, de plongeuse et du yoga qui m’autorisent à partager cette réflexion. 

Edito: Endormir les corps. Hypnose et anesthésie. Dr Aurore MARCOU
L’anesthésie fait peur. Parfois plus que la chirurgie elle-même. Peurs de confier son corps, de sombrer dans l’inconscient, de se réveiller inopinément, de souffrir, de mourir... Des peurs toutes légitimes que les explications rationnelles peinent à ré- conforter. Que faire des informations médicales sur l’anesthésie, techniques sur la sécurisation des procédures, statistiques sur les risques de plus en plus rares d’accidents quand on a peur ? 

Consultations d'anesthésie: Savoir faire, savoir être. Dr Arnaud BOUZINAC
Madame A. se présente à la consultation d’anesthésie. Son dossier m’apprend qu’elle va être opérée d’un cancer du sein. Dehors, il pleut. Je me présente et l’invite à entrer dans le bureau. Elle s’assied sans rien dire, les yeux dans le vague. Elle a gardé son manteau et ses mains sont crispées sur un parapluie orange, posé sur ses genoux. « Vous savez, lui dis-je, je n’ai encore jamais volé de parapluie. Même aussi beau que celui-ci. » Elle me regarde, semble réfléchir et sourit. La consultation d’anesthésie peut commencer. 

Mes belles histoires hypnotiques. Tania ROUSSEAU
En hypnose médicale, nos pratiques soignantes s’effectuent en service hospitalier, en pré-hospitalier (SAMU-SMUR/Sapeurs- pompiers), au bloc opératoire ou en salle de réveil. Parfois, amener le patient dans un refuge hypnotique pour les soins impose au praticien une vraie recherche scénaristique. Le patient n’a pas toujours de « safe place » à proposer, ou le besoin d’une séance est parfois si rapide qu’on n’a pas le temps de recueillir les éléments ressources. 

Hypnose en cabinet dentaire: un univers transe-formé. Dr Marie-Hélène SIMONNET GARCIA
Le chirurgien-dentiste écoute avec ses yeux et parle avec ses mains. Il prend soin d’un espace qui permet de s’alimenter, de communiquer, et parfois de respirer. 
Et il s’interroge souvent sur sa capacité à rester concentré, des fois plusieurs heures, sur les quelques millimètres carrés à soigner, tout en restant attentif à leur propriétaire. 

« Bonne rentrée ». Dr Stefano Colombo, Revue Hypnose et Thérapies brèves 51
Nous voici en automne. Fin des vacances et donc reprise des activités économiques, scolaires, sociales, politiques. Tout le monde ne fait que souhaiter une « bonne rentrée ». 
Soit. Mais regardons cela de plus près. « Rentrée » est un mot composé. Oui, oui: composé de«entrée»et de«re». « Re » comme regret, remord, repentance, retard, reblochon ? 

Pas faire d’hypnose...Dr Adrian CHABOCHE
Cher lecteur, Vendredi, 8 h 30. Première consultation d’une journée assez longue. 
J’accueille une femme. L’ayant accompagnée depuis la salle d’attente, je la laisse prendre place. Elégante, elle se glisse dans le bureau et s’installe dans le fauteuil de travail. Quoi de plus classique pour commencer une journée ? Habituellement je me laisse porter et emporter par la mélodie du récit que le patient me fait à la question que je leur adresse : « Racontez-moi. » L’hypnose étant d’abord celle du thérapeute en écoutant le patient. 

L'Entretien du Docteur Marc Galy. Dr Gérard FITOUSSI 
Bonjour Marc, peux-tu indiquer ce qui t’a conduit aux études de médecine et à l’anesthésie ? Marc Galy : Dès ma plus jeune enfance j’ai souhaité faire médecine : le déclencheur, le médecin de famille. Pour l’anesthésie c’est la même chose, la rencontre. J’ai passé un internat des hôpitaux. 

Notes de lecture par Christine GUILLOUX
Les visages de l’invisible, Patrick de Wilde, Chaman. Fou en deçà des Pyrénées, guérisseur au-delà. Ou sorcier, curandero, jhankri, mudang, santero ou chaman. Les pratiques chamaniques, depuis l’âge de pierre, nous fascinent, nous enchantent, nous effrayent, nous questionnent. Des phénomènes de transe qui nous sont cependant familiers et dont nous nous sommes inspirés dans nos approches psychothérapeutiques. 



Rédigé le Jeudi 10 Janvier 2019 modifié le Vendredi 30 Septembre 2022
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Laurent Gross
Vice-Président de France EMDR-IMO ® Président du Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de... En savoir plus sur cet auteur





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